mercredi 30 novembre 2011

Tour de l'Essonne

Pas évident de faire le tour de l'Essonne sans emprunter les routes, qu'avec des GR, PR et sentiers.

Pour l'instant j'ai fait une bonne quarantaine de kilomètres dans le sens anti horaire (en plusieurs fois bien entendu), j'avoue que le côté Wissous, Evry etc ne m'emballe pas, et que le bas de l'Essonne me pose des problèmes de logistique: les temps de trajet étant plus long.

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mardi 29 novembre 2011

Je suis ton père Liam

J'entendais l'autre jour à la télévision que les égalités hommes/femmes n'étaient toujours pas respectées, et que pour sortir de ce clivage il fallait arrêter d'éduquer les enfants en suivant les stéréotypes que sont les pistolets pour les garçons et les poupées pour les filles. J'en ai pris bonne note, tout en réfléchissant comment j'allais pouvoir faire accepter une poupée à mon fils qui ne jure en ce moment que par la bagarre.

Lors de notre passage à la Fnac dimanche dernier, en jouant des coudes dans la bousculade des courses d'avant Noël, nous croisons une télé. Liam tombe d'abord en arrêt devant Transformers, pour se diriger ensuite vers Star Wars et un combat de sabres laser entre Obiwan et Anakin. Au bout d'un temps certain nous finissons par le décoller de l'écran, en lui promettant de lui mettre à la maison, puisque nous l'avons en dvd.

Durant le trajet, il nous demande si on aime bien Star Wars, je lui dis que j'adore et que sa maman beaucoup moins. Il me répond: "Moi, j'aime bien Star Wars comme papa". Visiblement ce gamin n'est pas encore prêt pour les Barbies.

On s'installe donc devant la télé et Liam vit littéralement le film, il me harcèle de questions sur la généalogie des Skywalker, des Kenobi auxquelles je ne manque pas de répondre. "Tu vas nous en faire un geek" me dit sa maman qui se trouve être ma femme. Sous-entendrait elle que j'en suis un ? Mais ne nous dispersons pas, ceci est un autre débat. Liam me pose ensuite des questions sur les "sables-Laser", je le corrige "des sabres-lasers Liam", "oui, ils font quoi avec leur crabe-Lasers". L'armement du parfait jedi n'est pas encore complètement acquis, mais ça va venir.

Avant l'arrêt du film, il s'empare du plaid qui traîne et se le met sur la tête. ça y est notre fils est un petit Padawan, j'en suis tout ému. Les larmes me montent aux yeux tandis qu'il entre dans les bras de Morphée Yoda, toujours revêtu de son plaid qu'il ne veut plus quitter.

Conclusion toute personnelle: N'en déplaise aux féministes, je pense que les petits garçons auront toujours plus de testostérone et les filles plus d'oestrogène, c'est comme ça, c'est physiologique. Et c'est pas la peine de nous rabâcher qu'il faut donner des poupées aux garçons.

La faute c'est pas moi...

lundi 28 novembre 2011

Semaine du 21 au 27 novembre 2011

Mercredi 23/11: Bois et Polytechnique

Je fais un petit détours dans les bois avec la frontale. C'est calme, personne, seule la nuit recouvre tout, quelques bruits dans les sous bois à mon passage, et des points luisants quand je regarde dans leur direction. Comme des lucioles dans la pénombre.

7.41km
44mn24
10km/h
130bpm (71%)

Dimanche 27/11: Gometz/Janvry

Après 4h de sommeil dans la nuit du vendredi au samedi cause Ping, je me résouds à ne pas faire la chouette et le hibou. Accumuler de la fatigue ne serait pas raisonnable. Je me décide tardivement pour un parcours de repli le dimanche matin. En regardant google earth, je décide d'une boucle autour de Gometz Le Chatel, seul endroit dans le coin où je n'ai pas encore couru.

Après 10h de sommeil, je pars donc pour Gometz. Arrivée et départ un peu chaotique, n'ayant pas vraiment repéré où j'allais.
9h20 départ et dès le premier kilomètre je passe sur le viaduc des Fauvettes. Je le traverse puis je pars pour une boucle au pied du pont, pour cela il faut descendre, comme je ne suis pas chaud, ça ne manque pas: je me tords la cheville dans la descente. Heureusement plus de peur que de mal.







Je cours ensuite sur le GR de pays du Hurepoix, qui traverse l'Essonne sur 126km. De son départ à la gare de Vauboyen jusqu'à Vaugrigneuse, il n'y a que la partie Gometz Janvry que je n'ai pas faite. En route donc vers Janvry.
Je passe devant le château de St jean de Beauregard, que j'aurais bien aimé voir, mais qui n'ai pas accessible en dehors des périodes d'expo de fleurs. Je me contente donc de la petite chapelle qui le borde.




J'arrive à Janvry, une petite ville construite autour d'un château. Il y a beaucoup de monde dans les rues à cause d'une exposition de crèches du monde à l'église. Les gens me regardent bizarrement. Dénoterais-je ?



Je rebrousse chemin en faisant une boucle qui passe dans un premier temps par Labrosse par des chemins qui longent les champs. Je déboule ensuite sur une départementale, que je quitte assez vite, pour arriver à Gometz La Ville. J'arrive quasiment à mon point de départ, je décide de rallonger un peu vers la vallée et Chevry. Je croise encore de nombreux chasseurs qui ne sont pas très polis, normal, ils ne sont pas là pour rigoler eux. J'aime d'ailleurs beaucoup les panneaux "attention chasse en cours" que j'ai pu croiser, comme si c'était à moi de faire attention aux chasseurs, à croire que c'est moi qui porte le fusil. A part courir plus vite, je ne vois pas trop ce que je peux faire, mais bon...

Les Ulis dominent la vallée

Au détours d'une rue, je tombe sur une ruelle très sympa et pittoresque, avec la maison colorée de l'Ortie-Rouge juste sous l'église de Gometz le Chatel.




J'arrive ensuite à ma voiture, la boucle est bouclée.

17,10km
1h47mn51
9.5km/h
137bpm (75%)

samedi 26 novembre 2011

Championnat de France - Phase 1 - D1 - J6

Avant dernière journée où la victoire est impérative pour pouvoir accéder à la division supérieure. C'est une équipe remontée à bloc et constituée des meilleurs qui est alignée: la même que contre Longjumeau où la victoire fut large.

Villebon 1/ Igny 3

L'équipe d'Igny est renforcée et c'est maintenant 15-15-15-14-10-10 qui sont inscrits sur la feuille de match. Les 2 10 sont en fait 2 petits jeunes (dont une fille) mais qui valent sans doute nettement plus.

Les 3 premiers matchs sont serrés, mais malgré quelques balles de matchs pour Villebon, se sera Igny qui les remportera. Nous commençons donc par un cinglant 3/0. Les 3 matchs suivants seront du même accabi: 6/0. Les 2 supporters (Yann et moi) finiront par rendre les armes, surtout qu'il y a maintenant 9/0. Il est un peu plus de 22h30 quand le match est définitivement plié: 11/0. Suit ensuite une victoire de Biloute et une de Valentin sur la même joueuse.
Le score final sera de 17/3, dernière victoire de Biloute à l'image de tout le match, sur un forfait de son adversaire.

Fini les espoirs, le dernier match sera donc pour la gloriole, Yann et moi allons pouvoir rejouer.


vendredi 25 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011

Pourquoi Cours-je ? (et pas Potiron puisque c'est la saison)

Bien que j'ai déjà fait ce constat depuis bien longtemps, il me semble peut être important de récapituler ces raisons par écrit. Après tout, j'ai décrit les points négatifs par le passé, et comme je ne suis pas fou, il y a aussi des points positifs.

- Courir c'est comme de la rando mais en plus vite, donc ça permet de voir/découvrir plus de choses.
- Dans l'effort les sensations sont exacerbées, donc ce qui peut sembler banal en marchant le sera nettement moins en courant
- L'introspection. Là pas besoin d'explication.
- Tester et repousser mes limites
- La sensation de vitesse et de maîtrise surtout dans les descentes
- Monter tout là haut, là haut sur la montagne (avec un joli bouquet d'églantines)
- Ne croiser personne, ou presque pendant quelques temps
- Parce que pendant que je courre on me fout la paix
- Parce que les endorphines c'est bien et que ça coûte mon cher que l'héroïne.
- Parce que la vie est courte et patati et patata
- Et puis aussi parce que je fais ce que je veux, où je veux quand je veux, parce que je suis libre Max.
- Mon terrain de jeux est grand et est ouvert toute l'année 24/24, 7/7 quelque soit le temps

Voilà, pas encore de quoi écrire un bouquin mais peut être que ça finira comme ça.

 Quelques citations qui ne sont pas de moi, mais que j'aurais pu dire:

"Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne croyais pas pour autant que ça me mènerait quelque part."

"Et ce jour là, sans raison particulière, je décidai d'aller courir un peu. Alors j'ai couru jusqu'au bout de la route, et une fois arrivé la je me suis dis que je pourrais courir jusqu'au bout de la ville. Et une fois arrivé là je me suis dis que je pourrai courir à travers le compté de Grinbow. Et puisque j'étais déjà allé si loin, autant courir à travers le grand état d'Alabama. C'est ce que j'ai fait, j'ai couru droit à travers l'Alabama. Puis sans raison particulière j'ai continué à courir, j'ai couru droit vers l'océan. Et une fois arrivé là bas, puisque j'étais déjà allé si loin autant faire demi tour et continuer ma course. Et j'suis allé jusqu'à un autre océan. Et puisque j'étais déjà allé si loin autant faire demi tour et continuer encore. Quand j'étais fatigué, je dormais. Quand j'avais faim, je mangeais. Quand je devais aller aux... Enfin vous savez... J'y allais."


Tout le monde aura reconnu de qui sont ces citations bien entendu.



mardi 22 novembre 2011

Arpajon (Essonne - 91)

Les Origines

À l’époque de la Gaule romaine, un castrum fut installé au croisement entre la route de Lutèce à Cenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datée vers l’an 250. Deux monuments mégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de la Rémarde, une inscription en gaulois fut retrouvée en 1947 et conservée au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye.


De Chastres à Arpajon

Au Xe siècle, une première église fut bâtie dans le village, mais elle fut vite ruinée. En 1006, elle fut confiée par Renaud de Vendôme, évêque de Paris, aux moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebâtirent l’église, son clocher et la consacrèrent au pape Clément Ier. Ils y ajoutèrent un cloître, un prieuré et une grange aux dîmes.

Eglise St Clément d'Arpajon

Un document daté de 1265 atteste de la présence à Arpajon d’un hôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y avait aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la Rémarde. La ville fut fortifiée et disposait alors de cinq portes.

En 1317, Pierre de Chastres fut inhumé dans l’église paroissiale. En 1360 pendant la guerre de Cent Ans, la ville fut assiégée par le roi d’Édouard III d'Angleterre et l’église où s’étaient réfugiés huit cent personnes fut incendiée, ne laissant aucun survivant. En 1470 la seigneurie de Chastres appartenait au seigneur de Marcoussis, l’amiral Louis Malet de Graville, qui autorisa le marché et fit construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.


La Halle

En 1510, les moines grâce à la générosité des familles Graville et Montagu entreprirent des rénovations importantes sur l’église et en 1542 fut créée la subdélégation de Chastres rattachée à la généralité de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devint indépendante.


En 1643 fut fondue la cloche nommée Antoinette. Le 28 avril 1652, Turenne stationna ses troupes à Châtres pour protéger la cour à Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le 3 mai.


En 1717, l’hôtel-Dieu fut entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Severac, marquis d’Arpajon, issu de la grande famille moyenâgeuse d’Arpajon l’acheta et obtint de Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion fut longue et les paysans qui refusaient d’abandonner le nom de Châtres étaient bastonnés. Il s’engagea aussi à réduire les impôts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fit abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érigea à la place deux pilastres, l’actuelle Porte de Paris. Mort le 21 août 1736, il fut inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.


Porte de Paris

Porte de Paris

source: Wikipédia

lundi 21 novembre 2011

Semaine du 14 au 20 Novembre 2011: Malesherbes/Briarres par voie ferrée

Mercredi 16/11: Polytechnique

Je pars pour une virée dans les bois avec les nouvelles piles dans ma frontale, ça éclaire mieux c'est sûr.
Arrivé dans les bois je me rends vite à l'évidence, je n'y vois pas assez, la faute au brouillard qui tombe sur le plateau. Je rejoins la route et je me fais un petit tour de polytechnique.

7.33km
45mn20
9.7km/h
129bpm

Vendredi 18/11: Parc d'Ardenay au Gymnase de Villebon

Comme je l'ai déjà mentionné précédemment, j'opte pour aller au gymnase en courant, dans ce sens plus de dénivelé négatif que positif. RAS. Juste un petit coup de téléphone de Jérôme dans la montée qui me demande si j'ai un tire bouchon...

départ 20h12
d+: 50m
d-:100m
3.73km
20mn42
10.8km/h
139bpm

Samedi 19/11: Gymnase Villebon au Parc d'Ardenay

C'est le retour, après le verre de Beaujolais et à cette heure tardive c'est beaucoup plus difficile, surtout que le dénivelé est plus important dans ce sens.

départ 00h40
d+ 100m
d- 50m
3.49km
21mn33
9.7km/h
142bpm

Dimanche 20/11: Herbeauvilliers à Briarres par voie ferrée

J'ai étudié un petit peu la carte IGN pour voir si cette idée était envisageable. Elle semble possible, je fais une brève vérification, il semblerait que la voie ferrée entre Herbeauvilliers et Malesherbes ne soit désaffectée comme l'ai celle entre Malesherbes et Briarres. Cette partie là, je la ferai donc sur les chemins qui longent les voies.
Il fait beau mais froid quand Céline me dépose à Herbeauvilliers. J'emprunte de suite des chemins a travers champs, c'est agréable. Je me retrouve souvent à longer des champs où les chemins finissent en queue de poisson. Les chaussures se retrouvent avec une semelle de terre en plus, difficile de courir avec ce poids en plus.




Jusqu'à Trézan je tâtonne pour trouver le chemin, je m'aide beaucoup de la carte. Je croise de nombreux chasseurs et j'essaie de rester attentif, je n'hésite pas à montrer ma présence. Des détails me font croire qu'ils pourraient éventuellement tirer sur n'importe quoi.




A Trézan j'emprunte un chemin à gauche une côte bien raide avec une pancarte indiquant "danger éboulis" m'a l'air d'être un endroit assez intéressant. Je le mémorise pour plus tard.



A partir de cette endroit, la voie ferrée se divise, j'emprunte la partie désaffectée qui part vers Briarres. Le chemin longe les voies ensevelies sous les herbes jusqu'au bout.




13.88km
1h23mn49
9.9km/h
136bpm


samedi 19 novembre 2011

Championnat de France - Phase 1 - Journée 5 - D1

5ème journée d'une phase qui en compte 7. Nous avons perdu notre joker sur Draveil lors de la 4ème journée. Ils nous restent plus qu'à faire un sans faute sur ces 3 dernières journées. Difficile puisque c'est aussi les 3 équipes les plus fortes de la poule.

Cette fois ci ce sera sans moi, en tant que capitaine j'ai décidé de me remplacer par Kien, plus régulier que moi en ce moment. Le deuxième changement sera Miguel à la place de Valentin, puisque comme nous sommes 7 dans l'équipe, il faut tourner.

C'est sans compter sur l'absence de dernière minute de Yann, Valentin le remplacera donc au pied levé. Pensant ne pas jouer, il a fait 4 heures de Badminton l'après midi. Tant pis.

Villebon 1/Longjumeau

De mon côté ne jouant pas je décide d'aller au gymnase en courant. Il fait un peu frisquet (7°c ?) pour courir en short et tshirt mais le trajet n'étant pas très long, je n'aurai pas vraiment le temps de m'enrhumer.
J'ai amené dans mon sac: un survet et un maillot un peu plus chaud pour le retour. Et ma raquette au cas où.

Après un début de match assez serré, l'équipe prend finalement le large pour s'imposer 15/5 contre un des prétendant à la montée. Hugo fait carton plein montrant qu'il est bien plus à l'aise en perf qu'en contre. Tout le monde fait des points ce qui est une bonne chose aussi.

Pendant ce temps Villebon 2 fait un nul pas prévu contre une équipe de Longpont assez mauvaise. La 3 gagne 15/5 et conforte son maintien en D3.

Tous ces bons résultats sont fêtés autour d'une dégustation de Beaujolais nouveau (merci Kien).

Il est 00h40, je finis mon verre de Beaujolais et je repars en courant vers mon domicile. ça monte plus dans ce sens et à cette heure c'est beaucoup plus dur. Le verre de vin me donnera un petit point de côté dans la descente, mais rien de rédhibitoire.



Mig

Kien

Kien

Will

Conciliabule

vendredi 18 novembre 2011

Ombres et Brouillard

Entre chien et loup, mais plus loup que chien néanmoins, lorsque le brouillard tombe.
Des apparitions, tantôt des fantômes, tantôt des ovnis.





jeudi 17 novembre 2011

Toy Story

Je me suis attelé à la construction de la Légos Tower.


Une fois l'antenne posée, elle doit mesurée dans les 80cm. Les fondations sont sûrement un peu trop grosses, elle aurait pu supporter plusieurs étages en plus. Mais 2 boites ne suffisent pas finalement. Liam a placé la porte (sûrement un peu haute) et a bien aidé le chef de chantier.



Pendant ce temps là Jessie fait des infidélités à Buzz avec Spiderman.

Sans les mains

mercredi 16 novembre 2011

La limace

(Mon 200ème message de 2011)

Voilà un animal peu ragoûtant. La limace est munie de 4 tentacules dont 2 ont des yeux. Les plus grandes limaces sont appelées Loches (NDLR: d'où l'expression "avoir de belles loches").

Elles ont une fonction écologique importante en intervenant dans le contrôle de la végétation et dans le recyclage de la nécromasse. Elles offrent une source de nourriture importante pour de nombreuses espèces dont les oiseaux. Elles sont source de problèmes pour les agriculteurs et les jardiniers, problèmes qui ont justifié la production de pesticides spécialisés (anti-limaces ou limacides), qui se sont hélas avérés polluants et toxiques pour beaucoup d'autres espèces. Les méthodes alternatives sans toxiques étant peu compatibles avec l'agriculture intensive, les limaces, comme les escargots et de nombreux invertébrés ont beaucoup reculé ou disparu d'une grande partie de leur habitat, victime des pesticides.

Description de cet animal à l'aspect dégoûtant:

Les limaces mesurent entre 1 et 15 cm. Leur corps est allongé et peut être divisé ainsi :

  • Crête médiodorsale
  • Bouclier ou manteau
  • Tentacules
  • Glande muqueuse caudale
  • Sole de reptation
  • La tête est munie de quatre tentacules situés au-dessus de la bouche ; les tentacules supérieurs portent, à leur extrémité, les yeux mais constituent aussi des organes tactiles et olfactifs. La bouche comporte deux mâchoires avec de petites dents et une langue, la radula, elle aussi dentée.
  • Le bouclier ou manteau derrière la tête qui recouvre quelques grains ou une petite lamelle de calcaire que l'on appelle la limacelle. On observe, sur la droite du bouclier, l'orifice respiratoire de l'animal que l'on appelle aussi pneumostome.
  • La partie caudale est la partie située en arrière du bouclier.
  • Le pied est la partie ventrale et musclée de l'animal. Il adhère au sol grâce à la sole de reptation.
Qu'est ce qui est plus dégoûtant qu'une limace ? la reproduction de 2 limaces ! (je ne veux d'ailleurs pas savoir comment elles se reproduisent, c'est plus de l'ordre privé)



Source: Wikipédia

Ma contribution personnelle en photo


Je sais pas ce que j'ai aujourd'hui, mais je me traîne comme une limace !

mardi 15 novembre 2011

Publicité

C'est en regardant les pubs à la télévision hier soir que j'ai eu une révélation. J'ai trouvé enfin le produit miracle, celui qui va révolutionner ma vie de tous les jours. Il promet des choses qui vont éclairer mon quotidien d'un grand rayon de soleil.
Beaucoup de personnes vont malheureusement disparaître, par contre la pub n'est pas très explicite sur la manière dont ça va se passer. Comment agit le produit ? Mystère. En tout cas seul le résultat compte: plus de place dans le métro, moins de prises de tête au boulot, plus de voisin pénible, finit le chômage, les guerres et tutti quanti.

Je vais en acheter un paquet dès ce midi, le nom fait un peu fille: Rose Vanish, mais ça doit être du marketing, pour toucher la tranche de population la plus concernée, à savoir la gent féminine.

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lundi 14 novembre 2011

Semaine du 07 au 13 novembre 2011

Mardi 08 novembre: Forêt+Lycée de nuit sous la pluie
(voir compte rendu message précédent)

6.54km
37mn24
10.5km/h
132bpm

Vendredi 11 novembre: Tour du lac de Saulx de la maison

Au programme  un peu plus de 5km (jusqu'au lac) à <129bpm (autant dire à 2 à l'heure) puis 2x1000m à allure marathon (objectif 5mn18 donc) et récup 1mn, le retour à FC<139.

Résultat:

5km27
33mn52
9.5km/h
127 bpm

puis

1km
5mn18
11.3km/h
150 bpm

et

1km
5mn11
11.6km/h
147 bpm

total:
11.62km
1h12mn51
9.6km/h
134bpm


Dimanche 13 novembre: Tour du lac de Saulx par le bois de Gelles et Villejust

Temps agréable pour petit footing matinal

16.56km
1h36mn35
10.3km/h
138bpm


dimanche 13 novembre 2011

Changement d'heure

Quelles sont les implications du changement d'heure ? Outre le "on recule, on avance, on dort une heure de plus ou de moins, attends, laisse moi réfléchir", cher à Gad Elmaleh, dans ma petite vie, le passage à l'heure d'hiver implique surtout d'aller courir le soir, de nuit.

Mardi c'était donc ma première sortie de nuit depuis un bail. Comme si cela ne suffisait pas, il pleut par rafale. Loin de moi l'idée de déclarer forfait, bien au contraire, j'y trouve le moment propice pour tester la course avec ma frontale.

Le tout c'est de s'y mettre. Une fois les premiers hectomètres passés, les jambes se dérouillent, les articulations sont plus souples. Il n'y a pas un chat sur la piste cyclable que j'emprunte, pas besoin de frontale, la lumière des quelques réverbères suffit.

Je rentre dans les bois, je mets ma frontale qui n'éclaire pas des masses, il faudra peut être penser à changer les piles. Le vent et la pluie me fouette le visage, ça requinque. Je cours sans me soucier de ma vitesse ou de ma fréquence cardiaque, je dois être vigilant pour mettre les pieds aux bons endroits.

Heureusement je connais bien le chemin, je n'essaie pas d'éviter les flaques d'eau puisque les feuilles mortes qui jonchent le sol rendent ce dernier uniforme sous le faisceau de ma lampe. Je sens l'eau qui clapote sous ma foulée. Un bruit, comme un craquement dans le fond des bois qui m'entourent, me fait hâter le pas.

Je sors de la forêt. Les lumières du rond point où je débouche m'éblouissent, il ne pleut plus. La parenthèse se referme, je foule à nouveau ce bitume dur et détrempé, j'emprunte tantôt le trottoir, tantôt la route, essayant d'éviter les phares des voitures. Je me sens finalement assez proche du lapin ce soir.






samedi 12 novembre 2011

Calligraphie



Liam apprend à écrire quelques lettres.

Morceaux choisis:

Liam à sa maman: c'est quoi cette lettre maman ?
sa maman: c'est un Q
Liam: regarde maman: t'as vu comme il est beau mon Q ?
Sa maman: Oh oui, il est très beau ton Q, Liam

Conversation qui m'a rappelé la fameuse tirade de Catherine Deneuve dans Palais Royal:

- Depuis que je me suis lancée à fond dans la calligraphie, j'ai l'impression d'avoir retrouvé une forme de sérénité. Je sais pas, j'ai l'impression que ça me fait vraiment beaucoup de bien.
- Ah oui ? Vous en faites tous les jours ?
- Ah non ! Pas tous les jours. Hier par exemple j'avais un petit coup de blues, j'ai fait toute une série de P, ça m'a bien détendu.

jeudi 10 novembre 2011

Bigorexie

La bigorexie est une conduite addictive liée au sport.

L'article de RUE89 ici

et retranscription ci-dessous:

Bigorexie : le sport crée des junkies presque comme les autres



Une version Lego de la photographie de Norman Potter en 1954 (Balakov/Flickr)



Alain est suivi depuis sept mois par un psychiatre pour soigner sa dépendance. Il a commencé à courir il y a une quinzaine d'année et a fini par ne plus pouvoir s'arrêter.
Que ressentait-il ? Un irrépressible besoin de course quotidien et une véritable sensation de manque lorsqu'il n'était pas assouvi.
« J'enchaînais près de 25 heures de footing par semaine. Et cela me procurait un bien fou. Mais il m'en fallait toujours plus. »
Ce cadre dans une société de télécommunication, âgé de 44 ans, raconte son agenda à l'époque de son addiction.
« J'organisais mon emploi du temps professionnel et familial de façon à me dégager des moments libres pour courir. Le sport dominait mon quotidien. »

Alain n'est pas un cas isolé. Si aucune donnée sur le nombre de personnes « addict » au sport n'existe, de l'avis de nombreux spécialistes, cette dépendance a fait une forte irruption dans les centres d'addictologie depuis le début des années 2000, au même titre que d'autres addictions dites « sans substance », comme les jeux d'argent ou les jeux vidéo.

Une dépendance psychologique

Selon la définition donnée par le Centre d'études et de recherche en psychopathologie de Toulouse (CERPP), l'addiction au sport est :
« Un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale. »

Addiction dite « sans substance », la dépendance au sport est loin de pouvoir s'expliquer par la seule libération par le cerveau d'endorphines, sources de bien-être pour l'athlète, comme l'explique le psychiatre Dan Véléa :
« La dimension psychologique de cette dépendance est essentielle. Bien plus importante que sa dimension biochimique. On ne peut pas définir un individu comme “ addict ” en fonction du nombre d'heures qu'il consacre à son sport.

C'est davantage le rapport à l'activité physique en question qui pose problème. Quand faire du sport devient une obsession, il y a dépendance. »

Une pathologie longtemps jugée « positive »

Méconnue, la dépendance au sport a même longtemps été considérée comme une pathologie « positive » par le corps médical. Introduite par le psychiatre américain William Glasser dans les années 70, cette dénomination avait pour objectif de la distinguer des addictions classiques comme la toxicomanie. Dan Véléa :
« C'est une addiction silencieuse, plus difficile à faire reconnaître car davantage acceptée par la société. Pratiquer un sport est valorisé et valorisant.

Or, on sait aujourd'hui que cette dépendance occasionne chez l'individu des souffrances aussi désastreuses qu'une addiction “ classique ”. »
Etat dépressif en cas de sevrage, comportement « jusqu'au-boutiste » occasionnant des blessures graves voire irréversibles, délaissement de la vie familiale et professionnelle conduisant parfois à des divorces et à des pertes d'emploi, les souffrances physiques et psychologiques sont souvent extrêmes, comme le confirme Alain :
« C'est une sorte de tunnel. Vous vous isolez de vos proches sans vraiment vous en rendre compte. Mes heures de courses augmentaient et dans le même temps, j'en consacrais de moins en moins à mes proches, à mon travail.
Le plus difficile, c'était quand je me blessais. J'éprouvais une vraie sensation de manque, je devenais irritable. Lorsque que cette indisponibilité se prolongeait, j'étais en détresse, proche d'un état dépressif. »

Toujours plus fort malgré la douleur

L'addiction conduit surtout ces athlètes à aller toujours plus loin, toujours plus fort malgré la douleur et les blessures, souligne Isabelle Müller, psychiatre au centre d'accompagnement et de prévention pour les sportifs de Bordeaux (CREPS) :
« A force de repousser leurs limites, ils arrivent à une phase d'épuisement total. Une de mes patientes continuait à faire du vélo malgré une fracture au pied...

Ce besoin d'aller encore plus loin en pousse même certains à prendre des risques importants pour leur santé en ayant parfois recours à des produits dopants pour tenir le coup. »
Chez les sportifs professionnels, la prise de conscience survient souvent au moment de la retraite sportive. L'arrêt du jour au lendemain d'une activité physique intense laisse apparaître une véritable dépendance. Pour les sportifs amateurs, ce sont souvent les proches qui donnent le signal d'alarme.

Particulièrement touchés, les sportifs pratiquant une activité d'endurance ou obéissant à des séances d'entraînement très stéréotypées comme le vélo, la course à pied ou le culturisme. Mais la dépendance à l'activité physique touche des profils très hétérogènes : hommes, femmes, sportifs amateurs, sportifs professionnels, de tous les âges, de toutes les classes sociales.

« Ca touche souvent des personnes rigides »

Seule constante, tous cherchent à valoriser leur image à travers le sport. Pratiquer une activité physique avec excès est un moyen pour eux d'augmenter leur estime d'eux-mêmes, de combler un vide affectif et/ou de modifier leur apparence corporelle. Isabelle Müller :
« Cette addiction touche souvent des personnes rigides, perfectionnistes. Elles se surinvestissent dans cette activité, le plus souvent pour faire face à un stress, à une image d'elles-mêmes qui ne les satisfait pas »

L'addiction est ainsi le produit d'une composante sociale très forte. Une réponse, souvent, à la culture de la performance, aux sollicitations compétitives ou aux insatisfactions récurrentes de la vie sociale.
L'athlète recherche sans cesse un idéal de perfection et d'harmonie dans l'espoir d'en tirer une reconnaissance individuelle et sociale. Le sport apparaît dès lors comme une réponse aux différentes anxiétés rencontrées.

Les troubles de l'image jouent un rôle essentiel dans le développement de cette pathologie, dans une société où le poids de l'esthétique est grandissant. Ces troubles les conduisent le plus souvent à éprouver un fort besoin à prendre toujours plus de masse corporelle afin de se façonner une silhouette parfaite. C'est ce que l'on nomme la bigorexie (par opposition à l'anorexie), qui n'est qu'une facette de l'addiction.

Les cas de rechute sont courants

Pour sortir de l'addiction, le travail est souvent long et nécessite des mois, voire parfois même des années, comme le rappelle Isabelle Müller :
« Il est très difficile d'en sortir et les cas de rechute sont courants. Il faut mener un long travail psychologique pour faire prendre conscience aux patients des dommages que cette pathologie occasionne, les rassurer sur leur image, les aider à gérer leur stress autrement. »

Suivi depuis de longs mois par un psychiatre, Alain lui ne court plus ou presque plus, le temps de retrouver un équilibre dans sa vie familiale et professionnelle.
« Les premiers mois ont été très compliqués. Pénibles. Après avoir arrêté, j'ai connu la dépression. Il est difficile de prendre conscience que l'on est bel et bien malade. C'est quelque chose de très dur à accepter. »

Si beaucoup de personnes se voient dans l'obligation d'abandonner à jamais toute pratique sportive afin d'éviter une rechute, Alain espère, quant à lui, parvenir à recourir régulièrement un jour. Mais de façon beaucoup plus mesurée.

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Note de Moi: je trouve l'article particulièrement démesuré bien qu'ayant une part de vérité.

Il court, il court le Furet.

Il court, il court, le furet

Le furet du bois, Mesdames,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.

Il est passé par ici,
Il repassera par là.


Il court, il court, le furet
Le furet du bois, Mesdames,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.


En fait, je l'ai vu et il ne court plus beaucoup, je crois qu'il s'est pris une bagnole...

mercredi 9 novembre 2011

La Chouette et le Hibou ?

Je cherche désespérement une course pour finir l'année 2011. Celle-là ferait bien l'affaire mais elle comporte quelques points à ne pas négliger:

c'est une course de nuit
c'est une course en auto suffisance
mais surtout c'est une course de nuit !


Pour les presbytes qui lisent: cliquez pour voir ce qu'il y a écrit




à suivre donc...

mardi 8 novembre 2011

Mon premier Marathon (3)



LE MUR


A 5 mois de la date fatidique du Marathon de Paris 2012, le truc qui fait le plus peur est composé de 2 mots: Le Mur.

Mais qu'est ce que "le mur" ?

«Frapper le mur », cette expression est bien connue des coureurs et marathoniens. Ce phénomène arrive le plus souvent entre le 30ème et le 35ème kilomètre d'un marathon. A ce stade de la course, le coureur ressent une force qui le bloque dans sa progression. Il ressent une « panne de jambes » qui le contraint à ne plus pouvoir maintenir une vitesse de course constante.

EXPLICATION


Le « mur » est un phénomène physiologique bien connu. Il correspondant à l'épuisement des réserves de carburant (le glycogène) du coureur. A ce stade, l'organisme du coureur va puiser de l'énergie en utilisant un autre type de carburant (les acides gras) qui malheureusement ne permet plus de maintenir la même vitesse de course. Le « mur » correspond à ce passage entre les deux systèmes fournissant de l'énergie au corps pour accomplir un tel effort.

(source vo2)

Bon c'est pas tout ça mais comment l'éviter ? A priori en s'hydratant correctement avec une boisson adaptée et en prenant des gels. Il faut donc que je teste les 2 pour savoir quelles seront les 2 produits que j'utiliserai le jour J.

Pour l'insant je n'ai jamais ce fameux mur et je préférerais éviter.