vendredi 30 septembre 2011

Séminaire (II)

Aujourd'hui c'est le Jour J, le jour où toutes les petites tensions et discordes entre collègues vont se résoudre. C'est le jour où tout le monde finira par s'embrasser, se congratuler jusqu'à s'en user la salive. C'est journée de la lèche, du cirage de pompe, la journée du séminaire. Mais comme nous ne sommes pas au pays des Bisounours, il est possible aussi qu'elle ne se finisse pas comme cela.

14h rendez-vous devant l'immeuble, il faut d'abord prendre le métro pour se rendre à la station Pyramide.
Nous voilà partis à des rythmes différents, Michel dévale les escalators en courant pour aller attendre l'ascenseur qui le descendra jusqu'au quai (il est bizarre ce Michel). En queue de pelotons suivent les personnes qui font descendre la moyenne de la distance parcourue par les Français chaque jour à 400m.

A 14h le métro est loin d'être bondé, mes collègues et moi sommes disséminés de droite et de gauche. On nous fera comprendre bien rapidement qu'une journée cohésion d'équipe est faite pour que les gens se rapprochent. Nous nous collons donc les uns aux autres, dommage il fait 30°c dehors en cette fin septembre, c'était l'occasion de respirer un peu.

Sortie du métro à Pyramide, Michel gravit les escalators 2 par 2. Je le rejoins doucement en haut où il tente de retrouver sa respiration (il est rigolo ce Michel). Après quelques hésitations nous finissons par trouver le lieu de rendez vous, tout à côté du théâtre du Palais Royal où se joue la pièce de Baffie. Mais ça on s'en fout. Quoique.

Notre contact se présente, il est archéologue spécialisé dans l'histoire égyptienne, cheveux courts petite barbe, il est habillé à la Indiana Jones (sans le chapeau et le fouet quand même, faut pas exagérer). Il nous parle dans une galerie du Palais Royal, nous expliquant l'histoire des pharaons, certaines posent des questions, auxquelles il ne manque pas de répondre.



Nous nous installons ensuite dans le restaurant en face, à l'aide d'un projecteur et d'un homme qu'il nous présente comme étant Monsieur Rivette, son aide, il nous conte alors des histoires de scarabée, d'Egyptiens et de Seth. Il nous questionne sur Champollion et l'utilité de la pierre de Rosette, je ne manque pas de répondre.

Arrive le moment où il nous dit faire partie du DAE (Département des Affaires Extraordinaires), que Paris est en danger et qu'il faut la sauver. Pour se faire nous constituons des équipes de 4, je me retrouve avec Michel (il est joueur ce Michel). Le but du jeu étant de déchiffrer des énigmes sur 7 lieux dans le quartier du Louvre, ces énigmes nous permettrons de découvrir l'endroit où a été caché le fameux scarabée.

Nous avons 2h15 pour faire tout ça, ça nous parait d'emblée difficile. Nous partons donc vers notre première étape l'église st Roch, à travers les jardins du Palais Royal. Michel ouvre la marche, l'allure droite et le bidon en avant (il est costaud ce Michel).

jeudi 29 septembre 2011

Séminaire (I)

Séminaire: Nom masculin, Groupe de Travail.

S'il y a bien une chose que j'ai apprise depuis les 10 ans que je suis dans cette grande entreprise, c'est qu'un séminaire ça ne se refuse pas. Quoiqu'on dise, quelque soit la raison, on ne peut y échapper. C'est comme ça, il y a des choses inéluctables comme le soleil qui se lève le matin, la pluie en Bretagne ou la tartine qui tombe du côté confiture. Partant de ce postulat, rien ne sert de se décarcasser à trouver des excuses plus ou moins farfelues.

L'activité proposée servant à la cohésion de l'équipe, il convient de bien choisir. La personne a qui appartient ce choix doit prendre en considération le fait que l'équipe en elle-même n'a aucun point commun: constituée par des hommes, des femmes, d'âges différents, de conditions physiques et sociales diverses et variées. Cette mission étant tout bonnement impossible, le décideur s'en rend à la décision la plus simple: choisir d'après ses propres goûts sans trop se préoccuper de ceux des autres. Technique dites: "jamais si bien servi que par soi-même".

Depuis la nuit des temps, ce grand manitou a toujours été une femme d'âge mûr, qui nous a pondus des séminaires Thalasso, cuisine, théatre, Lido qui heureusement plaît à la majorité sans pour autant exciter la minorité dont je fais partie. Cette année la tâche incombe à un homme jeune, je suis plutôt confiant sur l'activité choisie et je vois avec joie s'éloigner les ateliers patchworks, couture et mas cramé.

L'organisateur a décidé de ne pas nous dire tout de suite l'activité en question, il préfère nous laisser mariner en nous envoyant 3 indices à quelques jours d'intervalle. Nous finissons par en savoir un peu plus le jour précédent: il s'agira d'un jeu de piste dans le quartier du Louvre.
Voilà une idée originale, je ne pensais pas que nous pourrions aller si loin du côté sportif. J'en viens a rêver d'un séminaire kart, foot, ou course à pied où pour une fois je ne passerai pas pour le rabat-joie de service.

mercredi 28 septembre 2011

Accompagnatrice de course

Parce que c'est un boulot à part entière, je mets ici le lien vers le blog de Valérie qui a fait toute une étude sur le principe d'accompagnatrice. Racontée avec humour, ce texte ressemblera pour certain(e)s à de la science-fiction. Je vous engage à le lire néanmoins même si c'est assez long.

http://valerie.ufoot.org/2011/accompagnateur?lang=fr

mardi 27 septembre 2011

Passerelle Simone de Beauvoir: Cadenas d'amour

Les cadenas d'amour fleurissent sur la passerelle Simone de Beauvoir à Paris

La passerelle Simone-de-Beauvoir (initialement connue sous le nom provisoire de passerelle Bercy-Tolbiac) est un pont réservé aux modes de transports dits « doux » (piétons, vélos). C'est le 37e pont sur la Seine à Paris. Il se trouve entre les ponts de Bercy et de Tolbiac et relie les rives des 12e et 13e arrondissements de Paris, soit environ 304 mètres linéaires.

Fabriquée dans l'usine des établissements Eiffel en Alsace, la lentille principale centrale a été acheminée par des canaux, la mer du Nord, la Manche et des fleuves (avec les difficultés d'écluses étroites). Elle a traversé Paris sur une barge le 30 novembre 2005 avant de parvenir à sa destination finale. Elle a été hissée et mise en place en deux heures le 29 janvier 2006, vers trois heures du matin. Élément central (âme que l'architecte nomme peltinée) de la future passerelle, cette lentille en acier pèse 650 tonnes et a une longueur de 106 m pour une largeur de 12 m.


(wikipédia)


Bibliothèque François Mitterrand de la passerelle Simone de Beauvoir
  
Les cadenas d'amour sont des cadenas que des couples amoureux accrochent sur des ponts ou des équipements publics pour symboliser leur amour. Les cadenas comportent parfois les noms de ceux qui les accrochent, ou une autre inscription décrivant leur relation. Il est d’usage de jeter ensuite la clé, par exemple dans la rivière qui coule sous le pont.


L’origine de cette coutume n’est pas claire. Il est possible qu’elle remonte aux années 1980 : à Pécs en Hongrie, elle est pratiquée depuis cette époque sur une grille en fer forgé reliant la mosquée et la cathédrale. Une autre hypothèse en ferait une tradition plus ancienne provenant de Cologne en Allemagne où des cadenas sont accrochés à la grille du pont Hohenzollern près de la gare, les amoureux jetant la clef du cadenas dans le Rhin enjambé par le pont. Par la suite, elle s’est propagée à de nombreux pays. En Italie, elle a été décrite et popularisée par l’écrivain Federico Moccia (it) dans ses romans Tre metri sopra il cielo et Ho voglia di te. À Séoul, elle a lieu au pied de la N Seoul Tower, qui surplombe la ville. Les cadenas sont accrochés aux grilles garde-fou, ce qui oblige les services d’entretien à remplacer ces dernières afin que tout le monde puisse profiter de la vue.


Cette pratique a conduit le maire de Rome, Walter Veltroni, à interdire l’accrochage de cadenas aux installations publiques en 2007, sous peine d’une amende de 50 €.

À Moscou, les autorités ont installé sur le pont Loujkov des arbres métalliques dont les branches servent à accrocher les cadenas des amoureux. L'effet esthétique produit en fait une attraction pour les touristes

À Paris, cette coutume a récemment commencé sur le pont des Arts et à une moindre échelle sur le pont au Double. En avril 2010, environ deux mille cadenas étaient fixés aux balustrades du pont des Arts, mais la mairie de Paris « estime que cette mode pose la question de la préservation du patrimoine », et précise qu’« à terme, ces cadenas seront enlevés ». Le 12 mai 2010 au matin, la plupart des cadenas ont mystérieusement disparu, mais la mairie de Paris se dit étrangère à ce fait. C’est désormais la rambarde ouest du pont de l’Archevêché, en regard de Notre-Dame, qui semble, à l’hiver 2010, avoir créé le consensus.


(wikipédia)





lundi 26 septembre 2011

dimanche 25 septembre 2011

La virée des 2 bois 2011

Cette année c'est la bonne, je vais enfin faire la course de ma ville (enfin !  ma ville de coeur puisque j'habite Palaiseau). La virée des 2 bois ayant lieu tous les ans le même jour que le Paris Versailles, il faut choisir, et cette année je fais l'impasse sur cette dernière.

Je constate sur internet que le prix est vraiment très bas: 7€ pour 17km et même pas de supplément en cas d'inscription sur place, à ce prix c'est donné. Du coup, craignant une gastro ou autre maladie/blessure de dernière minute, je décide de m'inscrire au dernier moment.

Pas besoin de se lever à 5h00 du mat', un bon 7h15 suffit. J'avale mon petit déj' à 7h30. Sûrement pas assez tôt car sur la première boucle je le sens encore dans l'estomac. A 8h15 je pars pour le gymnase et à 8h35 je suis inscrit.

Il fait beau, un temps idéal pour courir. Cette fois ci je cours sans téléphone et appareil photo, j'ai déjà plein de photos du bois de Gelles, ça suffit, pas la peine de s'alourdir. J'ai pris 1l de boisson dans mon camel bak et c'est tout. Un petit tour de stade pour rigoler, ça fait longtemps que je n'ai pas couru autour de ce stade, ça me rappelle quand j'étais au collège.

J'aperçois Le ch'ti qui est venu faire sa 2ème course, il s'aligne sur le 8km. Nous tapons la discut' en attendant le départ.

Vers les 9h et après le petit laïus de Monsieur le Maire, c'est le top départ au coup de feu imaginaire d'un pistolet qui ne fonctionne pas.


Photo: Ponpon

La course commence par un tour de stade, mais comme je connais plutôt bien le coin je pars beaucoup trop vite et dès la première côte je suis dans le rouge. Je suis obligé de ralentir pour pouvoir mieux reprendre le rythme sur le haut du parcours. Je double quelques personnes mais pas beaucoup, je me dis que dans les gens qui me précèdent il doit y avoir des 9km. Et puis de toute façon je n'ai aucune idée du nombre de personnes qui font cette course, je ne me suis pas retourné une seule fois pour voir s'il y avait des coureurs derrière...


Photo: Ponpon

Bref, première côte donc (celle du bois de Gelles) puis long plat, puis grande descente à fond la caisse dans le bois Persan. Quelques problèmes de petit déjeuner qui remonte, je me vois déjà en train de vomir sur le bord du chemin. Alors je bois un peu de la boisson de mon camel bak, espérant faire partir cette petite nausée. Je suis un groupe de 3 coureurs dont 1 féminine (la première d'ailleurs apprendrai je plus tard) qui finira par craquer un peu dans la 2ème montée du bois Persan. Je les double donc. Retour sur le plateau de Courtaboeuf et descente vers le gymnase.


Photo: Alice

Photo: Alice


Là je croise déjà les premiers qui commencent leur second tour.  A l'entrée du stade ma femme et mon fils m'encourage, ça redonne la patate. Je finis le tour de stade et j'entame mon deuxième tour, re-encouragements !


Longue attente du papa coureur

Il est là ! (c'est pas moi en fait)

Et c'est reparti pour un tour

Je n'ai pas vu grand monde s'arrêter pour le 9km, il ne devait pas y avoir grand monde finalement pour cette distance. Je n'ai plus la nausée, le deuxième tour s'annonce sous de meilleurs auspices.

La partie entre le stade et l'entrée du bois est assez technique puisqu'il faut éviter les coureurs qui arrivent en face. Mais j'arrive à négocier. Je fais le yo-yo avec un coureur jusqu'aux premiers escaliers, là je passe irrémédiablement devant, peut être a t il été surpris par ceux-ci. Sur le plateau je croise Le Ch'ti qui est encore à quelques kilomètres de finir son 9km. A l'entrée du bois Persan je rejoins un groupe de coureurs que je réussis à doubler un par un même si ça va me prendre toute la fin de course.

Le sprint final

Un seul résiste jusqu'au bout, je l'oblige à sprinter dans la dernière ligne droite mais il reste devant, malgré les encouragements de mes parents qui viennent de rejoindre ma femme et mon fils.

Il est 10h40 et déjà il faut penser à aller au déjeuner surprise organisé pour les 40ans de Philippe à midi pétante. Avant il va falloir se doucher et penser à faire redescendre ce coeur qui est monté à 181 (new world record pour moi) dans le sprint final.

Quelques chiffres:
17.79 km
1h31mn27s
11.7km/h
165 bpm  moy (90% FCM)
21/94




vendredi 23 septembre 2011

1ère journée de championnat de France

Aujourd'hui on rentre dans le vif du sujet. C'est la vraie reprise pongiste avec ce premier match de la saison.
Après notre piètre saison précédente, nous reprenons en D1 avec un match qui nous oppose à Bures 3.

Les premiers rencontres sont assez surprenantes en général, ne sachant absolument pas ce qu'a donné l'inter-saison dans les clubs voisins. En tout cas chez nous, beaucoup de joueurs ont disparu nous forçant à n'engager que 3 équipes ( une d1 et deux d3).

Villebon 1 /Bures 3.

Nous recevons finalement une équipe Buroise fantôme, avec des classements bien en deça de ceux dignes d'une D1. Même notre D3, qui joue également à Villebon ce soir, est plus forte sur le papier.

Dans ces conditions, chaque défaite se paie par une trentaine de points en moins sur nos classements individuels.

Au final pas trop de casse: seul Yann perd un match et nous gagnons 19-1.

Je me suis fait une petite frayeur contre un Non Classé (ou 500) qui après avoir mené 2-0, finira par s'incliner en 5 sets. Un non classé qui reprend après quelques années d'arrêts, ancien 50 de Guadeloupe.

De leur côté la 2 et la 3 gagnent. Une première de bon augure, après une saison 2010/2011 assez déplorable.



De belles têtes de vainqueurs

mercredi 21 septembre 2011

Magnus Muhr

Photographe suédois, Magnus Muhr montre de bien belles photos sur son site: http://muhr.area81.se/index.asp

Mais ce qui est interessant, c'est qu'il arrive à faire revivre des mouches mortes.


Married




Cossack Dance






Artgallery




Riverdance





Skating





Ooooooaawwwwwwwwwwww!!!






Laundry





Weeeeiiii






Trampoline






Vacation

Les photos et les titres sont de l'auteur

mardi 20 septembre 2011

La ferme d'Orsigny

Puisqu'elles sont amenées à disparaitre avec le ré-aménagement du plâteau de Saclay, autant parler maintenant des grandes fermes agricoles qui le constitue.

La ferme d'Orsigny

La ferme d'Orsigny (résultant de la réunion de deux fermes jumelles, et toujours en activité) occupe le site d'une ancienne villa gallo-romaine (Orsiniacum), qui a elle-même succédé à une implantation celte. Le site est réoccupé par les Mérovingiens après sa destruction par le feu. Du XIe siècle au XIIIe siècle, Orsigny est refondé par les moines de Saint-Germain-des-Prés. Il devient au XVIe siècle un hameau autour d'une ferme appartenant à la famille Mérault, qui parvient à fonder un domaine de 256 hectares, plus tard divisé. En 1644, le hameau s'étant dépeuplé, une héritière des Mérault fait don du domaine à la congrégation des Lazaristes de Saint Vincent de Paul. Le domaine atteindra 345 hectares en 1670. En 1789, les biens ecclésiastiques sont nationalisés, puis revendus à des Parisiens.

Le logis actuel aurait été construit après 1808. En 1793, celui des frères lazaristes comprend une cuisine, la chambre du puits, un réfectoire, une boulangerie, une salle à manger, le laboratoire du bourrelier, une cave, des chambres, des infirmeries, des cabinets, un grenier, une petite tour carrée, un cellier où l'on conserve le cidre, une laiterie. La chapelle, construite vers 1630, peut-être dans la tour hors œuvre, comporte alors une cloche, une clochette et une horloge avec ses timbres.

wikipédia:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Plateau_de_Saclay
topic-topo: http://fr.topic-topos.com/ferme-dorsigny-logis-saclay


Photo vue de face Topic Topo
Vue du portail (je n'ai pas osé rentrer)

lundi 19 septembre 2011

Semaine du 12 au 18 Septembre 2011

Une semaine avec 3 sorties, des parcours on ne peut plus classiques. J'ai donc essayé de varier les vitesses pour que ce soit un peu plus fun.

Mardi 13/09: Forêt+Lycée
4km de chauffe et le 5ème à 85%FCM
Je m'aperçois après coup que finalement j'ai accèléré tout du long

6.53km
39mn17
10 km/h
125bpm (68%)
temps au kilomètre:
6.26-6.18-5.56-5.34-4.44-5.53

Jeudi 15/09: Forêt+Lycée
Même principe. Encore un peu trop rapide finalement.

6.52km
37mn39
10.4 km/h
129bpm (70%)
temps au kilomètre:
6.14-5.53-5.46-5.35-4.51-5.42

Dimanche 18/09: Nanteau - Briarres (par bois+GR32)

Même parcours qu'il y a 3 semaines. Autant varier un peu la vitesse sans trop forcer non plus.
Je décide donc de partir (très) doucement et d'accélérer à 85%  du 8ème au 10ème puis du 11ème au 13ème kilomètre.
Tout se passera comme prévu. Sauf que j'ai eu la mauvaise idée de mettre le partenaire virtuel sur ma montre, ce qui (pour ceux qui ne connaissent pas), permet de comparer ma course du jour à celle d'il y a 3 semaines. Par conséquent je vois à chaque instant si je suis en retard ou pas et de combien.
Très mauvaise idée, vu que ça m'a énormément fait accélérer sur la fin. Les pulsations sont même montées à 179 ce qui ne m'est arrivé qu'une fois au Trail Ubaye Salomon cet été.
Je finis bien plus fatigué que ce qui été prévu. Il va mainteant falloir récupérer pour la course de dimanche prochain.

18.04km
1h43mn04
10.5km/h
142bpm (77%)




dimanche 18 septembre 2011

En avant les histoires

Aujourd'hui c'est décidé: je cours. L'envie me prend subitement alors que je suis bien occupé à faire des choses bien plus captivantes. Il faut dire qu'en ce moment je me disperse beaucoup, comme si j'avais 50 idées à la minute.

Je ne prends pas le temps d'enfiler un short, tant pis je reste en jean. J'aurais voulu en mettre un que je n'aurais pas pu, je n'ai pas amené mes affaires. Heureusement j'ai des baskets aux pieds, je serai quand même plus à l'aise avec.

J'enfile une montre qu'on me prête et la ceinture cardio. Je suis très impatient et j'ai décidé d'y aller à fond. J'ouvre la porte-fenêtre, me voilà sur la terrasse. Je consulte ma montre: 133 pulsations par minute, je me suis connu plus calme. Mais je me sens bien. Le temps est idéal, je décide d'aller au moins jusqu'au portail tout là-bas et peut être même ferai-je le retour en courant, on verra.

Je fais le vide dans ma tête et je me lance. J'essaie de me rappeler tout ce que les anciens m'ont déjà expliqué: bien respirer et ne pas se focaliser sur la montre par exemple. J'inspire et j'expire à fond, essayant de bien m'oxygéner, mais il n'y a rien à faire le naturel revient vite, j'ahane, ma respiration est saccadée. Pour la montre c'est pareil, je garde les yeux rivés dessus, et le cardio monte vite, très vite: 174bpm puis 183. Pourtant je continue de parler, je suis euphorique: je traverse la forêt, j'escalade les rochers, je monte en haut de la montagne. Je raconte tout ce qui me passe par la tête, et il en passe des choses.

J'atteins le portail, content d'être aller à fond. Je fais une pause le temps d'évaluer le parcours semé d'embûches que je viens de franchir. J'en profite également pour récupérer. C'est décidé je fais aussi le retour en courant. ça descend et je connais le chemin c'est beaucoup plus simple. Je prends une variante par l'herbe puis sous les arbres, tout ça me ralentit à peine. Quelques minutes plus tard je suis arrivé et déjà je pense à autre chose. Un dernier coup d'oeil sur la montre, je me dis que décidément je ne comprends rien à ces aiguilles qui tournent. Je ne suis même pas impressionné par les 179 mètres que je viens de parcourir à la vitesse de 4.1 km/h. Mais les chiffres ne m'évoquent rien, je préfère la joie d'avoir couru avec mon papa. Impression fugace remplacée très vite par une envie subite d'aller jouer aux playmobils.






samedi 17 septembre 2011

14 ème Tournoi ouvert à tous

Ce samedi c'est le retour du tournoi ouvert à tous. Tournoi organisé par le club ayant pour but officiel de faire découvrir le ping pong, et comme but officieux: avoir des nouvelles recrues.

Les organisateurs sont venus assez nombreux, si bien qu'on peut jouer en même temps qu'on organise. C'est quand même intéressant de pouvoir le faire une semaine avant la première compétition. Certains manquant visiblement d'entraînements (et j'en fais partie).

Les compétiteurs ne sont que 19. C'est très peu et pas très pratique pour faire des tableaux. Mais on s'arrange. On dispatche des adultes et les enfants équitablement dans chaque poule pour que les matchs soient équilibrés. Franck et Chris s'occupent bien de tout le tableau, Jacques fait les photos (merci à lui pour la photo ci dessous).

A 16h je distribue les récompenses, le vainqueur est assez bon je tente une approche qui n'aura pas l'air de porter ses fruits.


vendredi 16 septembre 2011

Mon premier Marathon (1)


C'était mon objectif quand je me suis mis sérieusement à la course à pied en 2007: faire un marathon.

Même si depuis je ne considère plus trop ça comme un objectif mais plutôt comme un palier, je me suis enfin décidé à franchir le cap que ma prudence m'a tout le temps fait remettre à plus tard: je me suis inscrit au marathon de Paris 2012.

Rendez vous donc le 15 avril.

En attendant il va falloir mettre au point un plan d'entrainement et un planning approprié.

Je penche pour l'instant sur un plan de 10 semaines à raison de 3 ou 4 séances par semaine.

Je tiens d'ores et déjà a m'excuser auprès de ma famille qui va avoir a subir les conséquences de cette inscription.

NB: pour une course qui a lieu le 15 avril, les ouvertures des inscriptions ont lieu 7 mois avant soit le 15 septembre. Je me suis inscrit le premier jour, la somme étant de 65€ pour les 10000 premiers inscrits. Le 16 septembre il y a déjà 10185 personnes d'inscrites. A ce rythme les 40 000 places devraient être vendues avant la fin du mois.

Balade à vélo

Samedi matin dernier nous avons profité du beau temps pour faire une petite sortie VTT. D'abord regonfler les 4 pneus puis me voilà lester de Liam à l'arrière, direction Saclay. Un départ à 13km/h qui sera qualifié plus tard de: "trop rapide" par Céline.


Nous ferons un gros arrêt à la ferme de la Martinière, Liam commençant à montrer quelques signes d'impatience, il est temps pour nous de trouver une diversion: les chevaux font parfaitement l'affaire.






Nous repartons pour boucler la boucle. Liam finit par s'endormir, Céline finit par avoir mal partout et c'est au bout de 18km et 1h30 que nous rangeons le vélo dans la cave.

jeudi 15 septembre 2011

Tor des géants (Jour 4)

C'est un Tor des géants plein de rebondissements auquel on peut assister cette année.

Déjà le premier d'hier: Marco Gazzola a finalement été disqualifié. Les organisateurs trouvaient suspect qu'il ait fait les 13 derniers kilomètres en 52mn (ça fait quand même du 15km/h après 320km). Marco a finalement avoué s'être perdu, s'être retrouvé sur la route. Un gros manque de lucidité qu'on ne peut qu'imputer sur le manque de sommeil (il a dormi 30mn sur ces 75h). Marco Gazzola avait en effet course gagnée: il lui restait 5km à parcourir avec plus de 5h d'avance sur le second, même en rampant il aurait gagné...

Réaction de Marco (digne d'un grand champion je trouve):

"Il y a un règlement - est intervenu Gazzola - et ceci doit être respecté. Si les organisateurs ont décidé que mon parcours non valide, alors il est juste que mon résultat ne soit pas homologué. Je dis ca vraiment sans aucune Polémique. Ca m'embête énormément, mais, à la fin, ceci n'annule pas ce que j'ai réalisé. En outre je ne cours pas pour un record mais seulement pour moi même. La course, je l'ai conclue. Et puis, si aussi les organisateurs ont admis que je suis le vainqueur moral, alors je ne peux qu'être pleinement satisfait."

Pour avoir un peu plus conscience des problèmes liés au manque de sommeil, je copie/colle un bout du Compte rendu d'Alexandre Forestieri lors du Tor des Géants 2010 et de ces fameux 13 derniers kilomètres:

"J’arrive à Bertone (1989m), j’ai encore Cesare et Mauro en point de mire, ils quittent seulement le refuge. Je ne m’arrête même pas à Bertone, je dois tout juste donner mon numéro de dossard, inconsciemment. Mais comme je n’ai absolument pas conscience que je dois jouer ma place, je repars tranquillement et je ne reverrai Cesare et Mauro qu’une fois la ligne d’arrivée franchie. Je descends en me laissant emporter par la pente, à chaque pas j’écrase le sol avec une violence extrême, je ne sens plus aucune douleur, la fatigue m’a complètement anesthésié. Plusieurs fois dans cette descente, je m’immobilise, je reste debout, les yeux fixés sur ma montre, je regarde les secondes défiler, et je réalise que je ne dors pas, je dois continuer à avancer. Plusieurs fois aussi, je me gifle fortement, mais ça ne me fait rien, je suis trop fatigué.

J’arrive sur la route goudronnée, une personne est là et m’applaudit. Je me mets à courir, une autre personne me félicite. Je cours de + en + vite, je me réveille, je regarde mon dossard, et je réalise vaguement que je suis à l’arrivée du Tor des Géants. J’arrive à la place Abbé Henry, lieu du départ, Guillaume est là et on se tape dans la main. Je cours jusqu’à l’arrivée, que je franchis à 13h12’, après 99h12’15’’ de course.

Voilà, c’est fini. Il y a beaucoup d’émotion sur cette ligne d’arrivée, qu'il m'est impossible de vous retranscrire. Le speaker me félicite, me dit qu’il s’inquiétait de ne pas me voir arriver, j’ai mis tellement de temps depuis Ollomont, il me demande comment s’est passé ma course, surtout cette fin de course interminable. Je n’arrive pas à répondre, je suis trop fatigué. Je signe l’affiche des finishers, puis je vais m’asseoir sur une chaise, et je m’endors aussitôt, pendant qu'on m’enlève mon sac à dos et qu’on me détache mes chaussures. Je dois dormir une bonne demi-heure, je me réveille juste pour l’arrivée de Julia."

Que dire également du sort de Stéphane Couleaud pendant longtemps 4ème, puis 3ème grâce/à cause de la disqualification de Marco Gazzola. Stéphane a été victime d'une défaillance au dernier point de passage. Il a été obligé d'abandonner à 13km de l'arrivée...
___________________________________________

En attendant les coureurs continuent d'arriver:

1. Jules-Henry Gabioud 79h58
2. Christophe Le saux 84h09
3. Pablo Criado Toc 89h43
4. Anne Marie Gross 91h28
5. Eric Arveux 92h55
6. Giancarlo Annovazzi 93h57
7. Laurent Tissot 96h28
8. Guiseppe Grange 96h58
8. Mauro Saroglia 96h58
10. Eugeni Rosello 98h17
11. Gideon Zadoks 99h23
12. Dominique Meynadier 99h27
13. Shougo Mochizuki 100h02
14. Danilo Braghini 100h26
15. Marco Berni 100h50


Et encore le dopage...


Jeannie Longo est en ce moment dans la tourmente, comme se plaisent à le rappeler tous nos quotidiens.

mercredi 14 septembre 2011

Tor des géants (Jour 3)

Eh bien voilà, le premier est arrivé.
Le record est pulvérisé, les 330km et 24000m de dénivelé positif ont été avalés en un peu moins de 75h alors qu'ils avaient été fais en 80h27 en 2010.
Le deuxième attendu à Courmayeur devrait également être un Suisse: Jules-Henry Gabioud.
Christophe Le Saux qui avait mené une bonne partie de la course s'est fait doublé cette nuit, il a fait un somme au détour d'une forêt.

La gestion du sommeil reste la clé essentielle de ce challenge: avec le manque de sommeil surviennent les hallucinations qui finissent par avoir raison des plus motivés.
Chapeau au petit suisse V1, Marco Gazzola.

1. Marco Gazzola en 74h58
2. Jules-Henry Gabioud en ...

Le premier: Marco Gazzola

A l'heure actuelle (13h30) il y a 127 abandons. Il reste donc 346 personnes en course.


mardi 13 septembre 2011

Tor des géants (jour 2)

533 inscrits, 60 non partants.


473 partants, 104 abandons. Il reste encore 369 coureurs :

Classement en tête de course après plus de 50h de course:

1 Christophe Le Saux Valtour OUT Mar-13:59 51h59'
2 MARCO GAZZOLA Valtour OUT Mar-14:08 52h08'
3 Gabioud Jules Henry StJeacq Mar-12:35 50h35'
4 SALVADOR CALVO REDO Gressoney OUT (km200) Mar-9:33 47h33' (abandon)
5 Couleaud Stéphane Gressoney OUT (km200) Mar-11:48 49h48'
6 PABLO CRIADO TOC Gressoney OUT (km200) Mar-11:48 49h48'

Les 2 premiers sont au coude-à coude (8mn d'écart exactement)
le 3ème est à 1h30 et voyage seul
le 5ème et 6ème courent ensemble et sont à 6h

La prochaine nuit sera décisive. Dans ces 6, le nombre d'heures de sommeil ne doit pas dépasser les 3h.





lundi 12 septembre 2011

Tor des géants (jour 1)

Le départ a eu lieu hier (11/09/11) et au bout de 24h quelques chiffres:

533 inscrits :

60 non partants

473 partants :
Après 26h de course :

1 SALVADOR CALVO REDO Donnas IN (km148) Lun-12:10 26h10'

2 Chistophe Le Saux Chardonney (km129) Lun-10:16 24h16'
3 Gregoire MilletChardonney (km129) Lun-10:47 24h47'
4 MARCO GAZZOLA Chardonney (km129) Lun-11:21 25h21'
5 Gabioud Jules-Henry Chardonney (km129) Lun-12:20 26h20'

6 PABLO CRIADO TOC Sogno (km116) Lun-10:38 24h38'
7 Stephane Couleaud Sogno (km116) Lun-11:11 25h11'
8 LUDOVIC FRATTINI Sogno (km116) Lun-11:21 25h21'
9 ADRIAN BRENNWALD Sogno (km116) Lun-11:23 25h23'
10 LAURENT TISSOT Sogno (km116) Lun-11:55 25h55'

Et 43 abandons dont Ulrich Gross qui ne gagnera pas la course 2 fois de suite.
 
Le classement sera surement modifié en fonction de la fatigue et de la stratégie de temps de repos pris par les différents compétiteurs.

dimanche 11 septembre 2011

Semaine du 05 au 11 septembre 2011: Palaiseau-Versailles

C'est décidé cette semaine j'arrête de procrastiner (merci k par k pour le nouveau mot ). Déjà j'avais dit que j'allais tenter de courir avant d'aller bosser et ensuite de faire Palaiseau-Versailles en courant.

Mercredi 07/09: tour de Polytechnique

J'éteins le réveil à 6h00, mes affaires sont prêtes de la veille, à 6h10 je ferme la porte de chez nous. J'ai bien réveillé Céline avant de partir, ce qui n'était pas prévu, elle file se recoucher.
Arrivé en bas et découverte du premier inconvénient de courir à cette heure matinale: il fait nuit. Je vais donc choisir un parcours que je n'adore pas puisque bitumé mais qui a au moins le mérite d'être éclairé: le tour de polytechnique.

Le démarrage est un peu poussif, le réveil musculaire est un peu désagréable. J'ai quand même avalé 2 verres d'eau avant de partir mais ça ne suffit pas, j'ai mal au ventre et j'ai soif.

J'en termine au bout de 45mn, l'appart se réveille et je peux manger, me doucher et partir travailler. A peine dans le train et je m'endors comme une souche.

Courir le matin c'est peut être plus dur que courir le soir... pffff...

6.50km
37mn12
10.5km/h
134 bpm moy (73%)


Jeudi 08/09 : Forêt+Lycée

Déçu de mon entraînement de la veille au matin, je me dis que tant pis j'irai ce soir. C'est indéniablement mieux le soir, même si ça me fait finir plus tôt le travail et courir moins longtemps.

Bref: je n'ai pas encore trouvé le créneau idéal.

6.5km
35mn58
10.8km/h
136 bpm moy (74%)

Dimanche 11 septembre: Palaiseau-Versailles.

Coup d'oeil sur la carte ign: j'irai en suivant les anciennes rigoles qui mènent au chateau de Versailles. Je connais bien le chemin jusqu'à la ferme d'Orsigny après je serai obligé de regarder la carte en courant. Pas toujours pratique, mais efficace. Céline et Liam viendront me chercher à versailles.

Je pars vers 9h, il ne fait pas beau mais au moins il ne pleut pas. J'arrive à Saclay en 1/2h.



Je continue vers la ferme d'Orsigny où je retrouve ses vaches 20 minutes plus tard. Je suis parti un peu vite, j'essaie de ralentir un peu mais finalement je laisse tomber, je suis à 10km/h et je me sens pas mal.



 Je passe devant le grand puis le petit Villetain quelques minutes plus tard, je longe le golf de Jouy.
Je bifurque à gauche ça descend beaucoup puis ça remonte un peu, faut dire qu'avant cette portion c'était quand même tout plat.

Je me retrouve à contre sens d'une course pédestre au Loge-en Josas, il pleut maintenant et ça ne s'améliore pas.

Je longe la Bièvre puis les arcades de Buc, je suis déjà passé par là lors du trail du Josas, je sais donc qu'il y a un chemin caché et escarpé pour remonter les long de l'aqueduc, je l'emprunte pour rejoindre le GR.


 

La Bièvre aux Loges


Les Arcades de Buc



Les arcades de Buc
  Après un long passage en sous bois je débouche à Versailles, direction la gare, puis le château.




Les touristes devant le château de Versailles



Le roi soleil sous la pluie (sic !!)
  Je retrouve Céline et Liam qui m'attendent dans la voiture. Les conditions météorologiques (et le fait que les jardins soient payants à cette heure là) ont eu raison d'eux.


20.54km
2h01mn57
10.1km/h
200m d+
143 bpm moy (78%)